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Il s’agit d’un programme d’envergure de 5 ans, avec 26 partenaires dans 24 pays européens. Son principal objectif est de créer un environnement de recherche propice à l’amélioration de la contribution des sols agricoles aux défis sociétaux clés. Pour cela, il développera et déploiera une feuille de route de recherche sur les sols agricoles. L’harmonisation et le développement d’informations spatialisées sur les sols y occupent une place essentielle. La seulegestion « intelligente » de l’énergie par l’affiliation entre sources de production variables, sources de base (nucléaire), et sources d’appoint ne sera pas suffisante dans le cas d’un taux d’insertion élevé d’énergies renouvelables, bien que souhaitable (idée de sensible grids). De même, le foisonnement, c’est-à-dire la répartition des installations sur le territoire dans des zones climatiques différentes, est souhaitable mais pas suffisant non plus.
C’est au plus près de «situations concrètes, par enquête et argumentation» que les représentations peuvent être reconfigurées (Cayre & Pierron, 2016). Les modes d’enseignement requièrent donc raisonnement et action et ne peuvent être applicationnistes . Ainsi, l’investissement d’équipes pluridisciplinaires dans des lieux d’expérimentation constitue un levier pédagogique puissant pour construire des savoirs nouveaux. Les métiers agricoles sont historiquement caractérisés par une acculturation professionnelle importante, généralement réalisée dans le cadre familial.
Pour ceux qui n’ont pas de diplôme, le bac pro s’effectue en trois ans après le collège dans un lycée professionnel ou agricole. Il peut se faire par voie scolaire avec la mise en place de période d’immersion en entreprise d’une durée moyenne de 22 semaines réparties sur deux ans. Il peut également s’effectuer par la voie de l’apprentissage avec la mise en place d’une alternance et d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
Par l’organisation des modules et du temps de situation suppose une forte ingénierie pédagogique coopérative pouvant être réalisée via un travail collectif entre chercheur.se.s et professeur.e.s . Le référentiel de formation détaille la maquette et l’articulation des enseignements. L’enjeu de la rénovation d’une filière se base sur la construction du référentiel professionnel pour se situer dans un environnement local et mondial en mutation.
Des démarches de « rétro-ingénierie » et de modélisation participative s’appuient sur les pratiques innovantes de sure.e.s agriculteur.rice.s et leur capacité à produire des connaissances. Comment s’élaborent des connaissances dans l’action, des savoirs profanes, indigène ou locaux, depuis l’administration de la preuve par témoignage jusqu’au «découplage des expériences singulières». Dans quelle mesure les expériences locales peuvent-elles être réinvesties pour être supports de formations pour autrui ? Dans certaines régions, les élèves ont du mal à parler de durabilité ou d’alimentation biologique.
L’agenda politique fixe aussi un objectif de réduction des émissions de CO2 de -25 % en 2020 par rapport à 1990, et de -49 % d’ici à 2030, afin de préparer la neutralité carbone à l’horizon 2050. Les Pays-Bas misent sur le développement d’une filière de production de gaz vert, avec l’objectif d’atteindre un volume de manufacturing d’1,2 milliard de m3 de biogaz en 2020 et jusqu’à three,7 milliards de m3 en 2030. La question de l’introduction des distances forfaitaires entre éoliennes et habitations est au coeur des débats actuels sur la politique énergétique allemande. Les distances en place varient donc en fonction de la région concernée, généralement entre quelques 300 mètres à mètres. Par exemple, la région du Schleswig-Holstein dans le nord de l’Allemagne connaît depuis quelques années une règle de distance de mètres.